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Les effets de la crise sur le secteur du Luxe en Europe

Un article publié par ABC Luxe.com nous donne le ton des conséquences de la crise sur le marché du luxe en Europe. Des résultats en stagnation pour le marché de la parfumerie-cosmétiques, en net recul dans l’horlogerie-joaillerie… On est loin du luxe ostentatoire du début des années 2000, en effet, les clients du luxe sont de plus en plus sensibles au prix et sont à la recherche de bonnes affaires, en particulier sur internet. On assiste au développement d’un luxe binaire entre le « grand luxe » et le « luxe abordable ».

La fête est finie

luxe11Début 2009, les semaines de défilés en Europe, comme ailleurs, ont vu leur durée raccourcie : nombreux sont les créateurs a avoir préféré des défilés plus intimes et moins coûteux. Les maisons telles que Givenchy ont ainsi opté pour un défilé au sein même de leur salon de couture, alors que les « jeunes créateurs » ont investi des salles plus excentrées, en marge de la programmation officielle. Des économies ont également été réalisées sur les after-parties et autres réceptions d’habitude très courues pendant les Fashion Weeks, et suite à la baisse des cachets des mannequins défilant cette année, nombreuses furent les « it girls » a avoir manqué à l’appel cette année, comme a pu le souligner l’édition européenne du Wall Street Journal.

La crise s’invite sur les podiums et dans les boutiques

luxe2La crise semble avoir touché les créateurs jusque dans leurs collections. Chez Prada par exemple, on a pu voir de nombreuses silhouettes, minimalistes, inspirées de 1929. Le plus frappant reste toutefois la sélection particulièrement réduite des modèles vendus en grand magasin et boutiques multimarques. Les acheteurs se tournent en effet vers des pièces meilleur marché pour éviter d’avoir à proposer des promotions, soldes et autres prix réduits par la suite.

Le Lipstick Index fond sous la crise

lipstick-indexLe marché mondial de la cosmétique a augmenté de seulement 2.9% en 2008, contre 5% en 2007. Les ventes de parfums et cosmétiques dans les chaînes de distribution spécialisées, les boutiques indépendantes et les grandes surfaces ont augmenté de 2.5% en 2008 pour un chiffre d’affaires de 6.65 milliards d’euros, contre + 4% en 2007 et + 5% en 2006 , selon le cabinet d’étude Percepta. En termes de volumes, les Français ont acheté à peine plus de pots de crèmes et flacons de parfums qu’en 2007 : « entre zéro et 1% de plus », selon les analystes du même cabinet.

Aussi, « les hausses tarifaires devraient être moins importantes qu’en 2008, car les consommateurs sont de plus en plus sensibles au prix » et « la tendance à proposer de plus en plus de soin très haut de gamme, a plus de 200 euros, pourrait ne pas perdurer », affirme Delphine David, du cabinet Percepta.

Toutes ces données remettent en question une théorie développée par Estée Lauder : le Lipstick Index. En effet, les analystes de la marque américaine avaient constaté une hausse significative des ventes de rouge à lèvres au lendemain de toutes les crises majeures de ce 21ième siècle : la crise asiatique de 1997, le 11 Septembre et le crack de 2003. Ce concept est dorénavant obsolète, les ventes de rouges à lèvres ayant stagné à travers le monde depuis l’été 2008.

Les diamants ne sont pas les meilleurs amis de la crise

luxe3En Europe comme dans le reste du monde (notamment au Japon et aux USA), les ventes d’horlogerie et de joaillerie ont considérablement chuté en 2008. Les ventes du secteur Horlogerie et Joaillerie du groupe LVMH ont reculé de 5% et dès janvier 2009, le numéro un mondial du luxe annonçait 25 suppressions d’emploi chez le Suisse Zénith. Dans son ensemble, le secteur de la joaillerie et de l’horlogerie a vu ses ventes reculer de 2% en valeur, pour atteindre 5.3 milliards d’euros, alors qu’il avait progressé de 5% en 2007. De plus, Forbes affirme que l’or devenant une valeur refuge très prisée des investisseurs en ces temps de crise, connaît aujourd’hui un ralentissement suite à l’envolée de la valeur du métal jaune.

Bilan morose pour les géants du luxe Européens

A tout cela, il faut ajouter les fluctuations des taux de change qui ont largement contribué à faire baisser les ventes en valeur.

louis-vuitton-logoAprès une croissance de 12% au premier trimestre 2008 et de 6% au troisième trimestre, LVMH termine l’année sur une croissance quasi nulle. Les baisses des ventes dans les secteurs des champagnes et de l’horlogerie a heureusement été compensée par une progression de la part de Louis Vuitton, fleuron du groupe français. LVMH affiche un chiffre d’affaires en progression de 7% seulement, contre près de 15% l’an dernier, le résultat opérationnel courant est de 2%, contre 12% en 2007, le résultat net est quant à lui resté stable. A l’annonce de ces résultats, le cours de l’action LVMH a bondi de 10.4%. Alors que le marché de la cosmétique recule, les Parfums Christian Dior et Séphora gagnent des parts de marché en Europe et aux Etats-Unis. La diversité du portefeuille du groupe semble avoir joué en sa faveur, lui permettant ainsi de compenser les ventes moribondes d’un certain secteur (comme l’horlogerie) par celles d’autres secteurs (comme la maroquinerie). Des suppressions de postes, une diminution de la production et une baisse des ouvertures de nouvelles boutiques sont envisagées pour 2009.

hermes_logoHermès de son côté, affiche un chiffre d’affaires de 1.76 milliard d’euros fin 2008, soit une augmentation de 8.6%. A taux de change constants, la croissance s’établit à 10.2%. Après cette annonce, Hermès International a vu son action augmenter de 8.6%, ce qui traduit la confiance des investisseurs. Avec Tod’s, Hermès est la seule société a avoir dépassé les prévisions, fussent elles internes ou externes. Selon la Société Générale, c’est la croissance organique des ventes de maroquinerie de 8.4% qui ont aidé la marque. Selon Merill Lynch, c’est grâce au solide cash flow de la société. Hermès a également constaté une baisse d’activités sur deux de ses branches uniquement que sont les arts de la table et la bijouterie, alors que l’ensemble des autres activités – Soie et Textile, Mode, Maroquinerie et Sellerie – affiche une croissance. L’objectif est désormais de « maintenir le chiffre d’affaires, hors incidence monétaire, au moins au même niveau qu’en 2008 », annonce l’entreprise du 24, Faubourg Saint Honoré.

L’avenir du luxe en Europe

Le 12 Mars dernier, le gouvernement italien a affirmé qu’après les banques et l’automobile, le secteur de la mode pourrait également bénéficier d’un plan de sauvetage dont les détails seront exposés d’ici peu. La France, autre leader sur le marché de la mode n’a émise aucune déclaration de la sorte. Néanmoins, le 10 mars dernier, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris a tenu une conférence sur la présentation d’un dispositif de soutien en faveur des sous-traitants/fournisseurs de la filière luxe. Lors de cette présentation, animée par Jacques Leroux, délégué filière création-mode-design, la CCIP a proposé un programme d’actions qui s’adresse aux entreprises sous-traitantes/fournisseurs du secteur du luxe*. Afin de pouvoir répondre aux enjeux, comme les défis économiques ou patrimoniaux, la CCIP a noué des partenariats ; avec entre autres la Chambre du Métier, la Ville de Paris/Ateliers de Paris, l’Ecole Supérieure des Industries du vêtements.

Toutefois, le secteur du luxe, comme de la mode en général, se prépare seul à des restructurations prochaines et significatives. Certaines marques y survivront d’autres y perdront peut-être davantage. Selon le réseau d’experts du Gerson Lehrman Group, les consommateurs eux-mêmes guident les marques dans leur stratégie : les total looks logo, les chaussures à 1 500 euros la paire, le luxe ostentatoire du début des années 2000 n’a plus lieu d’être, le minimalisme et surtout la recherche des bonnes affaires, en particulier sur Internet, sont désormais la priorité d’une grande partie de la clientèle. Autrefois, les maisons de luxe étaient le plus souvent des affaires de famille, offrant des produits exceptionnels à une clientèle tout aussi exceptionnelle, très restreinte mais aux ressources pratiquement illimitées. Tout ce petit monde était particulièrement à l’abri des effets de masse extérieurs. Cependant, la constitution de groupes internationaux, la «démocratisation» du luxe autant que possible, au travers de lignes d’accessoires abordables par exemple, rendent les marques particulièrement fragiles face à des consommateurs financièrement sensibles aux fluctuations économiques.

Toujours selon l’analyse développée par le Gerson Lehrman Group, le luxe semble désormais se diriger vers une offre binaire : le « grand luxe » se développe en parallèle d’un « luxe abordable ». Comme pour beaucoup d’autres secteurs, l’offre intermédiaire tend à se réduire ostensiblement.

* En savoir plus sur le dispositif de soutien de la C.C.I.P. en faveur des sous-traitants/fournisseurs de la filière luxe

Source : « Le business du Luxe en Europe » – ABC Luxe.com, Shirley Pellicer, 03 avril 2009.

A lire aussi : « La massification des produits de luxe ou phénomène de trading-up« , Interactive Luxury, 20 mai 2008.

Un tiers des internautes a déjà acheté du luxe en ligne

Une nouvelle étude très intéressante récemment publiée par Journal du Net analyse le comportement des internautes vis-à-vis des sites internet des marques de luxe (qu’ils soient marchands ou non). Cette étude nous indique le type de sites de luxe visités, la typologie de produits de luxe achetés en ligne, la part des acheteurs de luxe en ligne, les intentions d’achat ainsi que les motivations et les freins à l’achat de produits de luxe sur internet.

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DiorCouture.com

Des visiteurs réguliers des sites de marques de luxe

En matière de luxe, les internautes se révèlent être des visiteurs réguliers. Près de deux internautes sur trois affirment se rendre au moins une fois par mois sur le site d’une marque de luxe. 40 % des internautes interrogés par Le Journal du Net disent même visiter de tels site au moins une fois par semaine. 10 % y surfent plusieurs fois par jour. Un peu plus d’un tiers des internautes se rend sur un site de marque de luxe moins d’une fois par mois. Un sondé sur cinq s’y connecte très rarement.

 L’automobile et la joaillerie fascinent

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Les internautes interrogés fréquentent régulièrement les sites de marques de l’ensemble des secteurs du luxe. L’automobile et la joaillerie se détachent cependant des autres secteurs, 96% des internautes ont déjà visité les sites de constructeurs prestigieux ou de créateur de bijoux renommés. A l’inverse, les sites de couturiers et de fabriquants de parfums ou de cosmétiques sont les moins souvent visités, même si quatre personnes sur cinq disent avoir déjà visité ce type de vitrines en ligne.

 Le besoin d’information sur les produits reste fort

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Les raisons de visiter le site d’une maison de luxe sont variées, mais deux se détachent particulièrement. Le besoin d’information sur les produits d’une marque reste ainsi la première raison, invoquée par plus des deux tiers des internautes. Près de la moitié des personnes interrogées disent également se rendre sur le site d’une marque pour y trouver une boutique en ligne. A titre de comparaison, seul un internaute sur cinq recherche une liste de points de vente physique. L’histoire et l’actualité de la maison motive la visite d’un internaute sur trois.

La moitié des internautes est abonnée à une newsletter

Seuls 11% des internautes disent se rendre sur un site de luxe pour s’inscrire à la newsletter de la marque. Mais près d’un internaute sur deux est déjà inscrit à au moins une newsletter, ce qui témoigne de l’intérêt porté à ce type de marques. Plus d’un internaute sur trois affirme d’ailleurs être abonné à plusieurs newsletters éditées par des maisons de luxe. Ces dernières ont cependant une marge de progression encore importante : plus d’un internaute sur deux n’est pas inscrit à ce type de mailing listes.

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Newsletter Gucci – Collection Printemps/ Eté – Mars 2009

Un tiers des internautes a déjà acheté du luxe en ligne

L’achat en ligne, bien qu’encore récent dans le secteur du luxe, n’a pas tardé à être adopté par les internautes. Plus d’un tiers des personnes interrogées par Le Journal du Net affirme avoir déjà acheté un produit de luxe par le biais du Web. La recherche d’une boutique en ligne constitue d’ailleurs le second motif de visite d’une site de marque de luxe, pour près de la moitié des internautes.

Les cosmétiques restent les produits les plus achetés

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Les cosmétiques et les parfums restent les produits les plus achetés en ligne par les internautes. Ils sont aussi les plus distribués en ligne, notamment par des détaillants comme Sephora ou Marionnaud. Les accessoires de mode et l’épicerie fine, qui restent des secteurs financièrement plus abordables ont séduit plus de 10% des internautes. En revanche, plus le prix moyens des produits augmente et plus la part d’internautes ayant déjà acheté ce type de produits en ligne baisse. Ainsi seuls 3,7% des internautes interrogés indiquent avoir déjà acheté une voiture haut-de-gamme en ligne. Ce chiffre comprend la prise de rendez-vous ou de réservations effectués par Internet.

 Le prix reste le principal facteur d’achat

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Les marques de luxe ont longtemps été réticentes à l’idée de vendre en ligne par peur de dévaloriser l’image de leurs produits en les commercialisant par un canal réputé pour dénicher de bonnes affaires. Cette crainte est en grande partie fondée, tant 71% des internautes envisagent avant tout l’achat de produits de luxe en ligne comme un moyen de les payer moins cher. Un tiers des personnes interrogées cherche également à acheter des produits n’étant pas vendus en France. Les internautes sont également en attente de services, comme une livraison adaptée, des fonctionnalités permettant d’être davantage guidés dans leurs achats ou des facilités de paiement.

Les sites de ventes privées plebiscités 

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Question de confiance, les internautes préfèrent avant tout acheter des produits de luxe sur Internet auprès des marques elles-mêmes. Les sites de ventes privées sont également plebiscités pour l’achat de tels produits, par plus d’un internaute sur deux. Les sites de distributeurs ont la confiance de près d’un tiers des personnes interrogées par le Journal du Net. La crainte d’acheter des objets contrefaits semble en revanche dissuader les internautes de passer commande sur des sites de ventes aux enchères (moins d’un internaute sur cinq se dit prêt à y acheter un produit de luxe) ou d’achat-vente entre particuliers.

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Costumes Hugo Boss sur vente-privee.com – Avril 2009

La crise n’empêche par les intentions d’achat en ligne

Interrogés sur leurs intentions d’achat au cours de l’année 2009, Près de la moitié des internautes affirment envisager de commander un produit de luxe sur Internet, et ce, malgré la crise. Les internautes pourraient cependant chercher davantage les fins de collection sur les sites de ventes privées ou à acquérir des produits d’occasion, au détriment des sites e-commerce des marques.

Le e-commerce de luxe, trop virtuel pour les internautes

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Si l’espoir de pouvoir dépenser moins sur Internet est le premier facteur avancé pour l’achat en ligne de produits de luxe, le prix de ces produits ne constitue pas pour autant le premier frein au e-commerce. Les internautes estiment que le principal handicap du e-commerce appliqué au luxe est en effet l’impossibilité de voir, de pouvoir toucher ou essayer les produits. Près d’un internaute sur cinq indique d’ailleurs préférer se rendre en magasin pour acheter de tels objets. Ils sont presque aussi nombreux à regretter que beaucoup de maisons de luxe ne disposent pas de sites e-commerce. La peur de dépenser une grosse somme d’argent sur Internet ne gêne que 12% des sondés.

Source : « Quel regard les internautes portent-ils sur les sites de luxe? » Benoît Méli, Journal du Net, 10/03/2009.

WorldWatchReport 2009 ou le décryptage du comportement online des clients des marques horlogères de luxe

La demande sur Internet pour la contrefaçon progresse de 6% aux Etats-Unis alors qu’elle recule partout en Europe. La Chine dépasse le Japon et offre un important levier de croissance avec une clientèle online particulièrement orientée sur les marques, et encore peu sur les modèles. Les plateformes de Social Media, à l’instar de Facebook et Youtube, deviennent des points de rencontres incontournables pour les marques horlogères.

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La 5ème édition de l’étude WorldWatchReport, éditée par la société de luxury digital marketing IC-Agency, en partenariat avec Europa Star, offre un décryptage complet des recherches réalisées au travers d’Internet par des millions de prospects et clients de 25 marques horlogères de luxe (contre 12 auparavant). L’étude couvre 7 principaux marchés d’exportation : pour la première fois la Chine et le Japon, ainsi que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Italie, la France et l’Allemagne.

  

 Voici les principales tendances mises en lumière par l’étude 2009.

La répartition mondiale de la demande horlogère
L’Europe compte pour la majorité (44.2%) avec l’Angleterre comme leader (14.6%) suivi par l’Allemagne (12.1%) l’Italie (9.6%) et la France (7.7%). Les Etats-Unis restent de loin le plus important marché (42.8%). L’Asie est encore faible avec 13.2% mais la Chine (7.4%) dépasse le Japon (5.8%), alors que le taux de pénétration d’Internet dans ce pays n’est que de 22%, contre 74% au Japon. Les chinois s’intéressent principalement aux marques (77%) et peu aux modèles (moins de 10% alors que ce chiffre est en moyenne de 18%) confirmant ainsi l’émergence de la culture horlogère suisse et l’importance de la communication produits.

Les modèles les plus recherchés
Omega occupe les deux premières places du classement des 20 modèles les plus recherchés avec « Seamaster » (7.8%) et « Speedmaster » (4.7%) devançant la «Daytona » de Rolex qui passe du 2ème au 3ème rang avec 4.3%. Pour la première fois, les modèles « Link » de TAG Heuer (10ème), « Date » de Rolex (16ème) et « Planet Ocean » d’Omega (20ème) entrent dans ce classement.

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Les ambassadeurs horlogers
Omega – premier du classement (17%) – bénéficie de l’effet « Michael Phelps », nageur américain qui a battu le record de médailles d’or (8) en une olympiade, lors des J.O. de Pékin. TAG Heuer place 6 de ses ambassadeurs dans le top 20 : en tête de file le golfeur Tiger Woods qui concentre 15% des recherches, suivi par la star de Bollywood Shah Rukh Khan (7%), le pilote de Formula Lewis Hamilton (4%), l’acteur Leonardo DiCaprio (3%), la joueuse de tennis Maria Sharapova (3%) et le pilote et acteur défunt Steve McQueen (2%).

La contrefaçon
Le premier marché de la contrefaçon reste les Etats-Unis, qui représentent plus 66% de la demande globale (+ 6% à périmètre constant) : la crise pousserait-elle les américains vers des garde-temps contrefaits ? Ce volume reste toutefois marginal (6%) par rapport aux recherches totales pour des produits authentiques (94%). 80% de la demande pour des produits contrefaits concerne uniquement Rolex. Le 20% restant se partageant entre les 24 autres marques étudiées. Le Japon est le seul pays dans lequel Omega (15%) est plus recherché que Rolex
(11%) pour des contrefaçons.

Les réseaux sociaux

Facebook (180 millions de membres)
Cartier domine Facebook avec 30 000 Fans. Suivie par TAG Heuer (18 500), Rolex (17 500), Bulgari (14 300) et Breitling (13 600). Les marques multi produits seraient-elles mieux positionnées pour saisir l’opportunité du web 2.0 ?

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Youtube (100 millions de vidéos vues par mois)
Les vidéos publiées par des fans occupent désormais 38% de la visibilité des marques. Une opportunité de soutenir ces aficionados souvent dotés d’un haut pouvoir de prescription ?

Plus d’infos sur WorldWatchReport.com

Analyse de l’ergonomie des sites internet des marques de luxe

Voici une nouvelle analyse comparée de cinq sites internet de luxe publiée par Journal du Net (attention, ces sites ne sont pas marchands): Monblanc, Berluti, Mauboussin, Audemars Piguet et Zapa. Vous trouverez des détails sur la navigation,  l’atmosphère du site, les vidéos, le contenu, les fiches produits …

Les points innovants

Mauboussin : La navigation horizontale en mode coverflow*.  C’est assez novateur et surprenant pour une marque de luxe. Cela apporte une pointe de modernisme au site. Chaque collection est symbolisée par un visuel cliquable.

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 www.mauboussin.com

Montblanc : La personnalisation de la gravure en ligne sur les stylos (dits instruments d’écriture svp) et l’estampage sur la maroquinerie. L’internaute choisit les matériaux, le style de police…

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 www.montblanc.fr

Zapa : La visualisation de la nouvelle collection (présentation des looks) par une navigation horizontale assez fluide, et un zoom très détaillé pour chaque style.

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 www.zapa.fr  

* Coverflow : Interface utilisateur tridimensionnelle servant à naviguer dans une bibliothèque (de musique, d’image, …)

Source : « L’ergonomie de cinq sites de marques de luxe au banc d’essai », Journal du Net, par Laure Sauvage et Benoît Méli, 13 mars 2009.
 A lire aussi : Berluti, un site e-commerce inachevé ? Interactive Luxury, 13 juin 2008.  
Focus sur l’ergonomie des sites e-commerce de luxe, Interactive Luxury, 04 février 2009.

Visibilité à l’international pour les marques de luxe, Google ne suffit plus !

Référencement internet à l’international, des spécificités selon les pays

Saviez-vous qu’en Chine, pays qui compte déjà plus d’internautes que les Etats-Unis (298 millions VS 220 millions), Google détient seulement 20% de part de marché de la recherche d’information sur Internet ?

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Saviez-vous qu’en Russie, le moteur de recherche Yandex détient 47% de ce marché, contre seulement 30% par Google ?

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La recherche sur Internet est aujourd’hui un élément clé de l’acte d’achat. Dans un contexte économique morose, les entreprises, aux premiers rangs desquelles les marques de luxe – vont devoir renforcer leur visibilité dans ces marchés en forte croissance. Malgré sa présence outrancière dans de nombreux pays, Google ne suffit plus à se positionner dans ces marchés.

TAG Heuer souhaite renforcer sa visibilité internet sur les marchés en forte croissance

La célèbre marque horlogère TAG Heuer, appartenant au groupe leader mondial du luxe LVMH, a choisi IC-Agency, société de référence dans le luxury digital marketing, pour accroître de manière durable sa visibilité sur Internet. L’approche déployée couvre non seulement Google, Yahoo! et MSN mais aussi des moteurs de recherche comme Baidu et Yandex, respectivement leaders dans les marchés à forte croissance que sont la Chine et la Russie.

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Les consommateurs de biens de luxe préparent de plus en plus leurs actes d’achat au travers d’Internet. Une tendance croissante confirmée chaque année par le WorldWatchReport, étude d’IC-Agency qui décrypte plusieurs dizaines de millions de recherches de clients réalisées pour des marques horlogères de prestige sur Internet.

Pleinement consciente de cette réalité, TAG Heuer – société à l’avant-garde de l’innovation, a décidé de renforcer sa visibilité dans les moteurs de recherche internationaux afin de faciliter l’accès à ses produits et d’accroître la visibilité de sa marque. « Notre objectif est daccompagner nos clients tout au long de leur expérience online. Expérience qui démarre généralement par une recherche réalisée dans un moteur de recherche comme Google par exemple. C’est un moyen d’accès stratégique pour une marque comme TAG Heuer et nous souhaitons l’exploiter de manière optimale » indique Frédéric Layani, International Internet & CRM Manager de Tag Heuer.

Le mandat de référencement stratégique confié à IC-Agency couvre plus de 10 marchés et ne se limite pas au trio Google, Yahoo! et MSN. Comme l’indique Marc-Olivier Peyer, Senior Innovation Specialist chez IC-Agency : « Nous visons également un positionnement stratégique en Chine et en Russie, via Baidu et Yandex, deux moteurs de recherche qui génèrent plus de trafic que Google dans ces deux marchés horlogers en très forte croissance et de plus en plus connectés.»

Les ambassadeurs des marques de luxe : Point d’entrée des marques dans les moteurs de recherche

La stratégie déployée s’appuie sur une fine analyse des intentions de recherche liées à la marque TAG Heuer. Cette approche permet notamment de mesurer l’évolution de l’intérêt suscité pour les modèles phares et les ambassadeurs de TAG Heuer, à l’image de Leonardo Di Caprio, Lewis Hamilton ou Maria Sharapova.

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Dotée d’une expertise unique dans la compréhension des comportements sur Internet des «high-net-worth individuals», IC-Agency renforce sa position d’acteur incontournable du luxury digital marketing. « La forte expertise à l’international dIC-Agency et sur les marchés émergents ainsi que leur compréhension de la complexité des métiers du luxe et plus précisément de l’horlogerie ont conforté notre décision de travailler avec eux. » conclut Frédéric Layani.

A propos dIC-Agency

Créée  en  2000,  IC-Agency  est  une  société  leader  dans  le  luxury  digital  marketing. Basée en Europe (Suisse) et en Amérique du Nord (Canada), IC-Agency apporte à ses clients un savoir-faire unique pour accroître leur compétitivité sur Internet en offrant des services d’analyse, de promotion, d’optimisation et de protection liés à leurs marques, produits et services.  Parmi les clients d’IC-Agency figurent de nombreuses marques de luxe  indépendantes,  ainsi  que  des  marques  appartement  à  des  groupes  comme Swatch, Richemont, LVMH, ou encore PPR/Gucci. La société a récemment été primée pour son excellence en matière de Management par le prix Strategis / HEC Lausanne. http://www.ic-agency.com

A propos de TAG Heuer

TAG Heuer, numéro un mondial des montres et chronographes de sport de prestige depuis 1860, est actuellement la marque de montres de luxe avec la plus forte croissance. Légende de l’horlogerie suisse, elle a su tirer profit de son engagement actif dans le monde du sport pour créer les instruments de mesure et les montres de sport les plus précis au monde. TAG Heuer est aujourd’hui le premier fabriquant horloger à maîtriser les chronographes de luxe avec une précision inégalée au 1/10ème, 1/100ème, 1/1000ème de seconde. TAG Heuer représente plus que jamais le Prestige et la Performance ! http://www.tagheuer.com